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Émilie
4 novembre 2008

C-D Monsanto, les faits sur la table

Intitulé «Le monde selon Monsanto», l’œuvre cinématographique produite par Marie-Monique Robin, journaliste d’investigation fait des vagues.  Diffusé le 11 mars 2008 dernier en première sur la chaîne ARTE, l’oeuvre fut présentée comme étant le fruit d’une enquête approfondie mettant de l’avant « un projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde mais aussi l’équilibre écologique de la planète ».  Bien que l’information divulguée lors de cet extrait est très pertinente et des plus alarmante, la durée de celle-ci ne pourrait s’éterniser davantage.   

Ce court métrage portant un regard critique sur Monsanto, n’est pas la première réalisation de cette journaliste.  En effet, celle-ci a fait beaucoup d’émoi en 1995 avec la sortie d’un reportage des plus controversé : « Voleurs d’yeux », portant sur les trafics d’enfants ainsi que des prélèvements d’organes illégaux.  Bien d’autres productions ont vu le jour depuis Monsanto, diffusé sur CANAL+ en 2004, « Le sixième sens : science et paranormal  » fut un autre succès, dénonçant  les liens existants entre l’imposture et l’évaluation scientifique.    

«Le monde selon Monsanto», porte un regard critique des plus négatif sur cette multinationale mais plus spécifiquement sur l’utilisation des biotechnologies végétales dans l’agriculture par l’entremise de leurs produits ayant été prouvé fautifs.  Plusieurs points sont abordés lors de ce documentaire, tels les conséquences découlant de leur utilisation sur les plantes en question, l’environnement qui les entoure ainsi que les cultivateurs touchés tant par les répercutions sur leur santé que dans leurs portefeuilles.  Nous sommes informés sur le sujet à travers le regard critique d’une journaliste et pouvons examiner chaque étape de sa recherche, celle-ci nous laissant conséquemment fonder nos propres conclusions, soit notre opinion face à cette situation.

Cependant, bien que les conclusions soit pertinentes, tout au long de ce court métrage, les minutes ne cessent de s’accumuler mettant en scène la journaliste en question effectuant des recherches sur le moteur «Google».  Ceci à pour effet, selon mon avis, d’alourdir l’extrait en plus de faire perdre le fil de l’histoire, soi d’une durée approximative de près de 3 heures.  Le public touché par ce projet cinématographique serait avantagé par l’insertion de plus de renseignements se rapportant au sujet principal que par les démarches parcourues par l’auteur en question.  De plus, de nombreuses scènes pourraient, à mon avis, êtres coupées puisqu’elles ne sont pas indispensables au bon déroulement de la production.

Pour les raisons énoncées précédemment, je considère que le film crée par Marie-Monique Robin devrait plutôt être présenté au petit écran qu’au grand.  Les renseignements quoique captivants et attirant l’attention, ceux-ci sont étirés au point de rupture et ne feront certainement pas vibrer tout le grand public.    

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Émilie
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